- Présentation
- Préambule
- Nos membres
- Les arts léonins, AMHE Le Havre
- Dossiers : jeux, enluminure, héraldique…
- Jeux médiévaux
- Les jeux de plateau
- Les jeux dans le royaume Anglo-Normand, XI-XIIe siècles
- Jeux de tables
- Archéologie du jeu de tables X-XIIIe s.
- Comment identifier les camps : cas des tables
- Sitographie sur le jeu de tables
- Introduction du Livre des tables d’Alphonse X
- Pour les plus jeunes
- Quinze tables (Quinze tablas)
- Douze chiens ou Douze frères (Doze canes, Doze hermanos)
- Doblet, Doublet
- La faille (Fallas, Faylys)
- Seys, dos e as / 6,2 et 1
- Laquet, La Quête
- Todas tablas, Toutes tables
- Le jeu anglais (ludus anglicorum)
- Paume carie
- Le jeu lombard (ludus Lumbardorum)
- Imperial
- Provincial
- Baralie
- Mylis
- Les dés
- Les marelles et alquerque
- Famille du renard et poules
- Les échecs
- Les dames
- Jeux nordiques
- Les jeux de tâb
- Cartes
- Mais d’où ça sort…
- Fabricants de jeux médiévaux
- Jeux non médiévaux
- Jeux et jouets de plein air au Moyen-Âge
- Liens complémentaires autour du jeu
- Les jeux de plateau
- calligraphie et enluminure
- Les blasons des seigneurs anglo-normands
- La nécessaire identification des chevaliers
- Les sceaux
- Les couleurs disponibles pour l’apparition d’un code
- Les sceaux de Richard Coeur de Lion
- Les brisures
- Les combinaisons
- LION-LEOPARD :
- Quel blason pour Henri II Plantagenêt ?
- Les changements de blason de Richard Coeur de Lion et de Jean Sans Terre
- Histoire du drapeau normand
- Sitographie sur l’héraldique
- Armement et guerre au XIIe siècle
- Vie quotidienne au XIIe siècle
- Musique, chant et danse au XIIe s.
- Costumes XIIe
- Textes sources
- Sources
- Bibliographies
- Bibliographie ”jeux et jouets médiévaux”
- Bibliographie calligraphie et enluminure
- Bibliographie armement, guerre et chevalerie au XIIe
- Bibliographie escrime, AMHE
- Bibliographie héraldique
- Bibliographie musiques, chants et danses
- Bibliographie cuisine et vaisselle
- Bibliographie costume et accessoires
- Bibliographie vie quotidienne
- Bibliographie sur l’utilisation médiévale des plantes
- Bibliographie sur le textile
- Jeux médiévaux
- Nos publications
- Nos animations
- Photos
- Stage de chant XIIe siècle
- Stage de chant médiéval 2025
- Stage de chant médiéval 2024
- Stage de chant médiéval 2023
- Stage de chant médiéval 2022
- Stage de chant médiéval 2021
- Stage de chant médiéval 2020
- Stage de chant médiéval 2019
- Stage de chant médiéval 2017
- Stage de chant 2016
- Stage de chant 2015
- Stage de chant XIIème siècle 2014
- Liens
- Partenaires
- Livre d’or
- Presse
- Pour le plaisir
- Agenda en cours
- Contact
- Administration
- Questions non metallurgiques
- Vidéos de combats en cours
- Nos chants XII
- Costume
- points couture et broderie
- Filage – tissage
- Tissage à cartes
- Magasins de tissu – mercerie – cordonnerie
- Braies
- chausses
- Chemise
- Bliaud
- Cale
- Le chaperon
- Coiffes
- La ceinture
- Bijoux
- Chaussures XII
- Synthèse artisan XII
- Synthèse artisane
- Synthèse dame
- Synthèse chevalier
- Synthèse sergent
- Synthèse piéton
- synthèse ecclésiastique
- Forge et métallurgie
- 1198
- Bibliographie Romans historiques XIIe
- article 1
- Téléchargements
- Nous recherchons
La nécessaire identification des chevaliers
- Posté le 3 juillet 2011
- Modifié le 19 juillet 2017
Au XIème siècle, les chevaliers sont nommés dans les textes les fervestis1, « ceux qui sont vêtus de fer » car leurs pièces d’armure de mailles les couvrent des pieds à la tête : jambières, haubert et camail2. Elles les rendent méconnaissables et les contraignent à s’époumoner de leur cri de guerre respectif. C’est ainsi qu’à la bataille d’Hastings, dans le fracas des armes, les « Thor Aïe ! » des Saxons d’Harold s’entremêleront aux « Dies Aïe ! » des Normands de Guillaume.
Un système d’identification devient nécessaire: voici l’une des raisons de la mise en place des armoiries.
Laurent Hablot montre que ce n’est probablement pas la seule.3
En 1049, avant un combat opposant le duc d’Anjou et Guillaume duc de Normandie, les deux belligérants se sont fait décrire la couleur des vêtements, la robe du cheval et le bouclier de l’adversaire.4
C’est la plus ancienne description d’un combattant par un code de couleur.
Sur ce panneau nous observons deux scènes de la tapisserie dite de la reine Mathilde ou « Telle du Conquest », narrant la conquête de l’Angleterre par Guillaume le bâtard, duc de Normandie, brodée entre 1067 et 10705.
Dans cette première scène, nous discernons une charge de la cavalerie normande contre les fantassins anglais ; détaillons l’armement offensif et défensif des deux camps en présence :
côté normand : lances, flèches (on les remarque sur les boucliers des anglais),
épées à une main, casque à nasal, camail, haubert de maille et bouclier en « goutte d’eau ».
côté anglais : lances, flèches, épées à une main et haches des housecarls6, casques à nasal, camails, hauberts de mailles et boucliers en « goutte d’eau », aussi appelés boucliers normands.
Les différences entre les Anglais et les Normands sont bien minces.
Sur le reste de la Tapisserie, on remarque que les deux camps utilisent les même emblèmes :
croix, dragon, bouclier uni… mais qu’Anglais et Normands portent les mêmes
et que un chevalier peut même changer de signes de reconnaissance d’une scène à l’autre.
Nous ne pouvons donc pas encore parler de la notion d’armoiries.
Dans cette seconde scène, une rumeur circule dans les rangs normands, le duc Guillaume serait mort. Avant que ses troupes ne cèdent à la panique, le duc prend le risque en pleine bataille de relever son casque à nasal afin de rassurer ses chevaliers en se faisant reconnaître d’eux. Même ses partisans les plus fervents ne l’avaient pas reconnu.
La barre que constitue le nasal au milieu du visage empêche l’identification du chevalier.
Les deux parchemins suivants sont reproduits d’après les calques de l’Hortus deliciarium, manuscrit alsacien (1175-1185), de Herrade de Landsberg (1167-1195), abbesse du couvent du mont Sainte Odile :
Un casque typique du XIIème siècle : le casque à ventail ou heaume à ventail est présent sur le folio 14, dans lequel le roi Salomon dort gardé par soixante chevaliers ayant accroché leur bouclier à la tour de David, symbole du Christ gardé par les vertus et illuminé par la lumière éternelle.
L’identification est devenue impossible.
La tenue d’un chevalier à la fin du XIIème siècle. folio 8 : dépouillement de trois chevaliers par la Rapacité, fille de l’Avarice dans le cadre de la lutte des vertus contre les vices ;
Le moment est critique. A partir de ce moment tout va aller très vite.
Selon Michel Pastoureau7, « l’Hortus Deliciarum semble en effet être
l’un des derniers manuscrits dont les miniatures montrent des écus vierges de toute ornementation. »
Les premiers blasons apparaissent au premier quart du XIIème siècle sur les sceaux. Toutefois, les manuscrits deviendront de précieux alliés en matière de recherches héraldiques en apportant l’élément chromatique.
Blanche
Contact : aisling – neuf.fr
(remplacer le – par @)
Notes:
- « Puis sont monté li bon vassal de pris Qui tuit estoient armés et fervesti. » Aymeri de Narbonne [↩]
- cagoule de cotte de mailles [↩]
- HABLOT Laurent,2011, L’héraldisation du sacré aux XIIe-XIIIe siècles. Une mise en scène de la religion chevaleresque ? in: M. Aurell et C. Girbea (dir.). Chevalerie & christianisme aux XIIe et XIIIe siècles., Presses universitaires de Rennes, Histoire, pp.211-233, p 212 :« Plus probablement, l’usage d’armoiries par la classe chevaleresque résulte d’un phénomène de contamination depuis les princes aux sires et les seigneurs à leurs chevaliers. Le monde du tournoi primitif pourrait parfaitement avoir porté la mise en place de cette insignologie qui reste sans doute d’abord un marqueur social avant d’être un signe de reconnaissance militaire. » [↩]
- Gesta Guillemi Ducis Normanorum, Guillaume de Poitiers [↩]
- BOUET Pierre, 2010, Hastings, 14 octobre 1066, Éditions Tallandier. p.15. [↩]
- soldat d’élite saxon ou nordique qui utilise principalement la hache et le mur de bouclier [↩]
- Traité d’héraldique, Michel PASTOUREAU, Grands manuels Picard, 1997, 3ème édition, note n°49 p33 [↩]
- Présentation
- Préambule
- Nos membres
- Les arts léonins, AMHE Le Havre
- Dossiers : jeux, enluminure, héraldique…
-
- Jeux médiévaux
-
- Les jeux de plateau
-
- Les jeux dans le royaume Anglo-Normand, XI-XIIe siècles
- Jeux de tables
-
- Archéologie du jeu de tables X-XIIIe s.
- Comment identifier les camps : cas des tables
- Sitographie sur le jeu de tables
- Introduction du Livre des tables d’Alphonse X
- Pour les plus jeunes
- Quinze tables (Quinze tablas)
- Douze chiens ou Douze frères (Doze canes, Doze hermanos)
- Doblet, Doublet
- La faille (Fallas, Faylys)
- Seys, dos e as / 6,2 et 1
- Laquet, La Quête
- Todas tablas, Toutes tables
- Le jeu anglais (ludus anglicorum)
- Paume carie
- Le jeu lombard (ludus Lumbardorum)
- Imperial
- Provincial
- Baralie
- Mylis
- Les dés
- Les marelles et alquerque
- Famille du renard et poules
- Les échecs
- Les dames
- Jeux nordiques
- Les jeux de tâb
- Cartes
- Mais d’où ça sort…
- Fabricants de jeux médiévaux
- Jeux non médiévaux
- Jeux et jouets de plein air au Moyen-Âge
- Liens complémentaires autour du jeu
- calligraphie et enluminure
- Les blasons des seigneurs anglo-normands
-
- La nécessaire identification des chevaliers
- Les sceaux
- Les couleurs disponibles pour l’apparition d’un code
- Les sceaux de Richard Coeur de Lion
- Les brisures
- Les combinaisons
- LION-LEOPARD :
- Quel blason pour Henri II Plantagenêt ?
- Les changements de blason de Richard Coeur de Lion et de Jean Sans Terre
- Histoire du drapeau normand
- Sitographie sur l’héraldique
- Armement et guerre au XIIe siècle
- Vie quotidienne au XIIe siècle
- Musique, chant et danse au XIIe s.
- Costumes XIIe
- Textes sources
- Sources
- Bibliographies
-
- Bibliographie ”jeux et jouets médiévaux”
- Bibliographie calligraphie et enluminure
- Bibliographie armement, guerre et chevalerie au XIIe
- Bibliographie escrime, AMHE
- Bibliographie héraldique
- Bibliographie musiques, chants et danses
- Bibliographie cuisine et vaisselle
- Bibliographie costume et accessoires
- Bibliographie vie quotidienne
- Bibliographie sur l’utilisation médiévale des plantes
- Bibliographie sur le textile
- Nos publications
- Nos animations
- Photos
- Stage de chant XIIe siècle
-
- Stage de chant médiéval 2025
- Stage de chant médiéval 2024
- Stage de chant médiéval 2023
- Stage de chant médiéval 2022
- Stage de chant médiéval 2021
- Stage de chant médiéval 2020
- Stage de chant médiéval 2019
- Stage de chant médiéval 2017
- Stage de chant 2016
- Stage de chant 2015
- Stage de chant XIIème siècle 2014
- Liens
- Partenaires
- Livre d’or
- Presse
- Pour le plaisir
- Agenda en cours
- Contact
- Administration
-
- Questions non metallurgiques
- Vidéos de combats en cours
- Nos chants XII
- Costume
-
- points couture et broderie
- Filage – tissage
- Tissage à cartes
- Magasins de tissu – mercerie – cordonnerie
- Braies
- chausses
- Chemise
- Bliaud
- Cale
- Le chaperon
- Coiffes
- La ceinture
- Bijoux
- Chaussures XII
- Synthèse artisan XII
- Synthèse artisane
- Synthèse dame
- Synthèse chevalier
- Synthèse sergent
- Synthèse piéton
- synthèse ecclésiastique
- Forge et métallurgie
- 1198
- Bibliographie Romans historiques XIIe
- article 1
- Téléchargements
- Nous recherchons